Cette religion a été fondée au début du XVIe siècle par Gourou Nanak au Punjab. Elle est très influencée par l’hindouisme et par quelques enseignements de l’islam. Les Sikh sont réputés pour leur dynamisme, leur tolérance et leur esprit d’entreprenariat. Ils représentent à peine 2% de la population indienne et se trouvent principalement dans les états du Punjab et de Delhi. Le temple d’or d’Amritsar est le plus grand Gurudwara (temple sikh) du pays, d’une beauté et d’une atmosphère surprenante. Cette communauté accueillante propose des salles à manger communes dans chaque gurudwara, toujours dans l’optique de lutter contre le système des castes. Environ 4 millions de Sikhs seraient à l’étranger. Il existe cinq signes qui distinguent la fraternité des Sikhs :
Les femmes Sikhs quand à elles ne portent pas le sari traditionnel mais le « salwar kamiz » : une tunique surmontant un pantalon aussi agréable qu’un pyjama. A noter que les Sikhs sont les rares hommes à ne pas être soumis au port du casque en deux roues.
Les musulmans représentent 14% de la population indienne. Avec 150 millions d’adeptes en Inde, c’est la deuxième plus grande population musulmane du monde après l’Indonésie. De tradition majoritairement sunnite, les musulmans se trouvent dans différents états indiens mais ne sont majoritaire que dans l’état du Jammu-Cachemire. L’héritage de l’empire Moghol en Inde du Nord est spectaculaire. A travers les plus beaux monuments du pays vous admirerez la finesse des arts et de l’architecture moghole. A la même époque, les soufis sont arrivés en Inde. Ces mystiques musulmans ont répandu le côté spirituel de l’islam. Certains de ces chefs ont été enterrés en Inde, on nomme leurs sanctuaires des « dargah ». Le plus connu est celui de Nizamuddin à New Delhi. Les rites exécutés pendant les pèlerinages sont mêlés de prières, d’offrandes mais aussi de chants mystiques qui conduisent à une certaine transe. Un festival de musique et des arts Soufi a lieu chaque année au Rajasthan.
Introduit en Inde par l’apôtre Saint Thomas dans le Sud de l’Inde, le christianisme se serait tout d’abord développé dans les états du Kerala et du Tamil Nadu. La période des missionnaires chrétiens a débuté avec Saint François Xavier au XVIe siècle pendant la présence portugaise. Puis d’autres missions d’évangélisations protestantes ont lieu pendant la domination britannique. C’est ensuite dans le Nord- est de l’Inde que des communautés chrétiennes apparaissent au cours du XXe siècle. La conversion au christianisme fut un moyen d’échapper au système des castes pour les populations les plus en difficulté telles que les intouchables ou les populations tribales. Une des plus grandes institutions caritatives a été fondée par les églises chrétiennes : le pensionnaire de Mère Theresa à Calcutta. Aujourd’hui la communauté chrétienne représente 2,3% de la population indienne.
Mosquées, églises, monastères, avez-vous remarqué le raffinement des temples jaïns ? Cette communauté assez discrète est réputée pour ses temples magnifiques tout de marbre sculpté. Leur mode de vie se rapproche d’un certain ascétisme. Cette religion aussi vieille que le bouddhisme n’a pas de dieu et se contente de vivre en essayant de nuire à aucune autre forme de vie. Ils font particulièrement attention aux règles d hygiène de vie. Ils sont par exemple strictement végétariens et ne boivent pas d’alcool. Il est interdit de rentrer dans un temple si vous avez vos règles ou si vous portez du cuir sur vous. Les jaïns portent un immense respect aux insectes en faisant attention de ne pas les écraser grâce à un coup de balais devant leur pas. On estime la population jaïne en Inde à 0,4%.
L’histoire étonnante du bouddhisme est d’être née en Inde, avant de se propager dans le reste de l’Asie, puis de disparaître de son pays d’origine. Aujourd’hui, seulement 0,8 % de la population indienne serait de confession bouddhiste. Gautama Siddharta est né à Lumbini, aujourd’hui au Népal, au Ve siècle av.J.C. Il vit dans son palais protégé jusqu’à l’âge de 29 ans. Puis lorsqu’il sort, il découvre trois grands fléaux de l’existence : la maladie, la vieillesse et la mort. Complètement bouleversé par ce constat il décide de mettre fin à son mode de vie pour chercher une solution face à cette fatalité. C’est à l’âge de 35 ans qu’il atteint l’éveil. Il transmet alors ses vérités à ses fideles qui diffuseront sa parole dans tout le pays. Les villes de Bodhgaya et Sarnath sont des lieux importants de pèlerinages.
Le Om, cette syllabe apaisante est présente dans plusieurs religions. Une sorte d’amen oriental. Dans l’hindouisme, le Om représente la trinité hindoue (Brahma, Shiva, Vishnu). A travers le yoga et la méditation, c’est le symbole du son originel, absolu qui détient toutes les vibrations de l’Univers. Il est également utilisé comme suffixe aux mantras comme dans « Om Mani Padme Hum » pour les bouddhistes. Dans l’hindouisme « Om Namah Shivaya » est l’un des mantras les plus populaires.
De drôles de personnages que vous croiserez forcément lors de vote voyage en Inde, ce sont les « baba ». Les sadhus peuvent se définir comme des ascètes errants solitaires qui ont décidé de vivre dans le renoncement. Ils se regroupent généralement dans les grandes villes saintes telles que Varanasi ou dans les coins isolés de l’Himalaya. Difficile de déceler les véritables sadhus hindous à la spiritualité sincère des mendiants. Une chose est certaine, ils portent un tissu de couleur safran et leur barbe et leurs cheveux peuvent être très longs. Plusieurs courants sont représentés, pour ceux qui prient le dieu Shiva, ils se recouvrent le corps de cendres et arborent des dreadlocks pour ressembler à leur dieu favori. Ils peuvent également avoir trois traits horizontaux dessinés sur leur front avec les cendres.
Vous remarquerez rapidement le petit point que les femmes indiennes posent entre leurs yeux, au niveau du 6e chakra. Le bindi symbolise le troisième oeil. Il existe sous plein de formes différentes. Traditionnellement il est rouge en velours mais différents motifs existent, avec des choses assez fantaisistes qui peuvent plus ou moins briller. On retrouve de nombreux autres symboles tels que le bindi, on les nomme des Tilak. Souvent apposés sur le front, ils sont dessinés à la fin d’une prière hindoue avec de la poudre de couleur. Ne pas confondre les bindis avec une autre marque que l’on retrouve sur les femmes mariées : le trait rouge dessiné dans la chevelure. Il grandit au fur et à mesure des années de mariage. Ce signe représente un rite symbolique lors d’un mariage traditionnel hindou.
Le sourire, la moustache et le turban, sont les attributs intemporels des indiens ! Chez les Sikhs, le turban représente l’un des 5 signes caractéristiques de leur religion (le kesh). Ils se battent beaucoup à l’étranger pour leur droit à porter leur turban en toutes circonstances. Au Rajasthan, le port du turban est encore très présent. Tellement raffinés, ils se déclinent en plusieurs couleurs et contrastent avec l’habit traditionnel des hommes vêtus de blanc. Composés d’un morceau de tissu long d’environ 8 mètres ils sont portés fièrement telle une coiffe royale. Les couleurs vives signifient chacune différentes informations sur la profession, la religion, la caste ou d’autres aspect de la vie de l’enturbanné. Les symboliques sont importantes par exemple le turban du marié est imprimé de brindilles de l’arbre sacré symbolisant l’amour. Souvent lors d’une crémation les proches du défunt portent un turban blanc (couleur du deuil). Au Rajasthan, les bergers vont porter un turban rouge tandis que les personnes de castes supérieures portent des turbans princiers couverts de décorations. Dans tous les cas les hommes aux turbans sont souvent considérés comme des hommes respectables.
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